Dronistes

Les responsables irlandais ont été applaudis au fil des ans pour avoir encouragé les nouvelles technologies en tant que moteurs de l’innovation et de la croissance économique, mais ils ne reçoivent aucun applaudissement pour leur réponse d’une lenteur perplexe face à une série d’observations de drones qui ont perturbé le trafic à l’aéroport de Dublin, entraînant la redirection de plusieurs vols.

La dernière fermeture de l’aéroport de Dublin par des intrusions de drones s’est produite jeudi dernier, lorsqu’une observation en fin d’après-midi a interrompu les vols des compagnies aériennes au départ pendant environ une demi-heure et a provoqué le détournement de plusieurs avions entrants. Il s’agissait de la sixième perturbation provoquée par des drones en moins de deux mois qui a entraîné des retards pour les voyageurs sortants et contraint les passagers à bord des arrivées redirigés vers Belfast ou Shannon à effectuer les trajets respectifs de 135 km et 196 km vers Dublin par la route.

Selon une estimation, le nombre de personnes affectées par la seule suspension de jeudi s’élève à 200 000.

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Comme c’est le cas pour la plupart des grands aéroports mondiaux, l’espace aérien autour de Dublin est strictement restreint, les vols de drones étant interdits à moins de cinq kilomètres de l’installation.

Contrairement à un grand nombre de centres d’aviation internationaux, cependant, le système anti-drone de l’aéroport de Dublin semble être un méli-mélo d’actifs inadapté qui n’inclut pas la capacité clé de neutraliser rapidement les UAV une fois qu’ils ont été détectés – et avant qu’ils ne forcent suspensions de circulation.

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